Le volontariat façon Bahía de Caráquez
Au départ, je voulais faire du volontariat à
Quito, au sein de la fondation Yanapuma où je m'étais inscrite pour deux
semaines de cours d'espagnol. Cependant après quelques jours, j'ai constaté que
le temps, l'ambiance à Quito ainsi que l'altitude n'était pas pour moi. Le
Cerro Seco ou la forêt sèche était un des opportunités de volontariat que
Yanapuma proposait et semblait, par sa description, idyllique.
J'ai passé deux semaines au Cerro Seco. Durant cette courte période j'ai pu
participer à divers tâches au sein de la réserve: ça va de la préparation du
repas au couper la mauvaise herbe au machete. J'ai beaucoup aidé à remettre le
serre en état, à préparer les sacs et les graines pour la reforestation.
Marcelo Luque, le proprio, est un expert pour expliquer tout ce qui est de côté
biologique et les enjeux environnementaux
liés au survie d'un des derniers
forêts tropicales sèches du monde ainsi que les projets et les rêves d'un monde
bien plus vert. Michaela Maissen est le côté plus terre-à-terre du duo mais pas
moins ambitieuse! C'est une personne géniale avec qui on peut parler des heures
sur la culture côtière propre à Bahia. Ils sont très ouverts, prêts à écouter
et discuter (en espagnol, cet endroit a fait progresser mon niveau d'espagnol
très vite!) et prennent en compte tes envies et projets éventuels au sein de la
réserve.
Marcelo et Michaela lors d'un de leurs rituels: LA COMPTABILITE
Cerro Seco en soi est un endroit magnifique, pendant mon volontariat il y
avait une panne d'électricité, donc le soir il fallait compter sur les bougies,
les lucioles et le ciel très étoilée visible depuis la réserve. Le sentier de
Cerro Seco est une bonne manière d'apprendre davantage sur les plantes et les
arbres endémiques à la forêt tropicale sèche. De plus, il est possible de voir la ville de
Bahia et des couchers du soleil inoubliables.
J'ai, entre autres, enseigné l'anglais aux enfants de la communauté sis au
Cerro Seco, nommé Bellavista. Un des aspects que j'ai le plus aimé lors de mon
volontariat est la possibilité de rencontrer et interagir avec tant de locaux.
Si l'appel de la cuisine absolument délicieux de Michaela ou l'opportunité
d'apprendre plus sur l'environnement au niveau équatorien ne suffisent pas pour
convaincre, les gens de cette ville font que la visite vaut largement la peine!
Lorena Edejer, Suisse (avril/mai 2012)
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